Sur la mort de sa sainteté le pape François

Le Pape François est décédé. La nouvelle de la mort du Pape François nous parvient le lendemain de la Sainte Pâque : il entre dans l’immense clarté de la joie pascale au Ciel. Nous le pleurons, nous prions pour lui, le cœur plein de gratitude pour son extraordinaire service à l’Église et à l’humanité tout entière, en pleine fidélité à l’Évangile dans chacun de ses gestes. Il a été un témoin infatigable de l’Évangile au-delà de toute coutume, de toute pratique consolidée, de tout cérémonial.

Nous regretterons sa référence constante à la réalité, à la vie des personnes, à la vie dans son ensemble, de la naissance à la mort, avec une attention particulière aux plus petits, aux pauvres, aux malades, aux prisonniers, aux migrants, aux oubliés. Mais surtout, le Pape François a été le prophète d’un nouveau monde possible, un monde de vraie fraternité entre les peuples et de protection de la Création, seules réponses concrètes et vraies aux guerres, à l’oppression, aux divisions, à la destruction et à la manipulation de notre planète. Il nous appartient de recueillir et de témoigner de son héritage pour dépasser la douleur et la confusion, avec la certitude que Dieu l’a accueilli dans son étreinte reconnaissante de l’éternité.

Vincenzo Defilippis
Président de la FEAMC

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