Les médecins, témoins de la paix sur les champs de bataille
Nous condamnons toutes les attaques contre les établissements de santé, comme le récent bombardement de l’hôpital de Khan Yunis à Gaza, et nous demandons à l’ONU et à nos gouvernements nationaux d’exhorter fermement les gouvernements belligérants à protéger les malades et les blessés, ainsi que le personnel médical et infirmier, les hôpitaux et les établissements de santé mobiles, dans les régions déchirées par la guerre, conformément aux dispositions des Conventions de Genève.
À Gaza, comme en Ukraine, au Sud-Soudan et dans d’autres conflits dans le monde, les conventions internationales sont systématiquement violées : il est absolument intolérable que des travailleurs de la santé et des malades, qui souffrent déjà de leur maladie, des êtres humains sans défense puissent faire l’objet d’attaques militaires.
Nous sommes très préoccupés par le sort des médecins qui travaillent dans les hôpitaux et les agences internationales, car ils sont exposés à des attaques militaires qui mettent leur vie en danger. Nous leur exprimons notre proximité, notre solidarité et nos remerciements car ils sont les véritables témoins de la paix en temps de guerre.
Nous appelons au respect des Conventions de Genève, en particulier de l’article 18 de la Convention de Genève n° 4, qui stipule : « Les hôpitaux civils organisés pour donner des soins aux blessés, aux malades, aux infirmes et aux femmes qui allaitent ne pourront, en aucun cas, être attaqués ; ils seront, en tout temps, respectés et protégés par les parties belligérantes ».
Notre appel aux parties belligérantes – dans le vif souvenir des témoignages de la récente conférence de Dakovo (Croatie) sur les médecins en temps de guerre – est de considérer les hôpitaux non comme des lieux de guerre, mais comme des lieux de soins, de toujours respecter le personnel médical et les malades, et de permettre le déblocage de l’aide humanitaire et l’approvisionnement en médicaments et en matériel médical.
Présidence de la FEAMC